L ‘INCROYABLE HISTOIRE DE CETTE SOCIETE
fabrication de PAPIERS A CIGARETTE dans les Pyrénées
VOIR ABSOLUMENT L ‘HISTORIQUE en fin de § DESCRIPTION ci après
DESCRIPTION
ANNEE SANS DATE CIRCA 1900
FORMAT 35 CM X 32 CM
A ETE PLIEE
IMPRIMEUR B.SIRVEN IMPRIMEUR EDITEUR Toulouse Paris
DOCUMENT EN BONNE CONDITON ET TRES FRAIS
ANCIENS ETBLISSEMENTSS BARDOU JOB ET PAUILHAC à Perpignan
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
SOURCES
https://septdeniersweb.free.fr/son%20histoire/job1.htm
A LIRE ABSOLUMENT
CE NE SONT QUE QUELQUES EXTRAITS
EXTRAIT 1
1986, changement de propriétaire par le groupe Bolloré Technologies. Dans un contexte de restructuration et de concentration de l'industrie papetière, les propriétaires de Job décident de vendre leurs parts de la société et l'industriel Vincent Bolloré se porte acquéreur par le biais d'une OPA (Option Publique d'Achat).
EXTRAIT 2
Janvier 1996, Job est revendue pour 10 millions de francs au papetier allemand Scheufelen. Alors que l’entreprise sortait des produits finis de haute qualité, elle en est réduite à produire des rouleaux et feuilles de papiers destinés à repartir en Allemagne pour y être transformés : une perte de temps, d’argent et une augmentation des besoins de transports. L'entreprise traverse une nouvelle zone de turbulence (resteront 160 salariés sur 300). La société devient Job Scheufelen Production Papier.
EXTRAIT 3
1988, la division papiers de Bolloré intègre l'usine des Sept Deniers.
1992, 50% pour Bolloré, 50% pour le papetier hollandais KNP, ainsi la nouvelle société Job-Parilux est créée.
Il est confirmé par un rapport de la DRIRE (20070113/126) qu'une pollution sonore a été commise par l’usine de fabrication de papier et de carton JOB.
De juillet à décembre 1995, début des conflits sociaux (grèves et actions diversifiées). En particulier les salariés sont en tête des manifestations toulousaines contre le plan Juppé.
Au terme de cette lutte, les salariés mettent en échec la tentative de liquidation judiciaire de l'entreprise en butte à des difficultés économiques accentuées par des malversations patronales.
Le groupe Gecco France reprend Job à Bolloré (300 salariés) pour un franc symbolique. Les démêlés judiciaires débutent pour les responsables de l'entreprise. Les salariés bloquent la route de Blagnac.
EXTRAIT 4
15 novembre 2000, le liquidateur de Job, Maître Lavergne, entendu dans le cadre de l'enquête, est mis en examen pour malversations. Il avoue avoir bénéficié de pots de vin de Scheufelen à hauteur d'un million de francs pour lui avoir permis d'être seul candidat à la reprise de l'usine en 1995. Il a par ailleurs détourné plus de cinq millions de francs des trésoreries d'autres entreprises en difficulté qui ont transité sur des comptes dans des paradis fiscaux. (Il a depuis été radié à vie).
EXTRAITS 5
09 mai 2007, l'ancien administrateur judiciaire toulousain Jean-Marcel Lavergne, l'un des plus importants de Midi-Pyrénées dans les années 1990, a été condamné par le tribunal à quatre ans de prison ferme. Il est également privé de ses droits civiques pendant trois ans et devra verser 600 000 euros de dommages et intérêts. Lors du procès, au mois de janvier dernier, il avait admis avoir commis des détournements lors de liquidations d'entreprises comme Job (Toulouse), Myrys (Limoux dans l'Aude) et Sensemat dans le Gers.
04 juin, après 12 ans d'instruction 5 managers de Gecco ont finalement été condamnés par la justice : Youssef Malka et Patrick Feibelmann ont chacun écopé de quatre ans de prison, dont trois ans avec sursis, et d'une amende de 1 millions d'euros à verser aux créanciers de Job. Trois autres prévenus ont eux été condamnés à des peines allant de 18 mois de prison dont 15 avec sursis, à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Enfin, deux autres prévenus mis en examen pour banqueroute et détournements de fonds ont été relaxés. Suite à l'annonce du verdict, l'avocat de Patrick Feibelmann a laissé entendre qu'il ferait appel du jugement, les organisations syndicales partie civile, regrettant elles que la justice ait fait payer les lampistes et non les organisateurs de ce pillage.
VOIR AUSSI
4. Les grands «cigarettiers» français : une histoire de familles
SOURCES
https://www.lacellulose.fr/upload/billet/220730-090723-article-chap-2.pdf
EXTRAITS
Après la seconde guerre mondiale l’usine de la Moulasse démarre deux nouvelles machines pour renouveler ses quatre plus anciennes machines. La première en 1957, baptisée M1, qui est à l’époque l’une des plus modernes d’Europe, et la seconde (M2) en 1971, une machine Allimand de 4,25 m. de largeur de toile, prévue pour une vitesse de 200 m/mn. Par ailleurs, JOB prend une participation dans le capital de la société Braunstein en 1956. Mais en 1986 Bolloré qui détenait déjà 11% du capital de JOB rachète son concurrent et devient Bolloré Technologies produisant et commercialisant désormais les marques OCB, JOB et ZIG‐ZAG. Lors de la transaction financière, l’usine de la Moulasse de Saint‐Girons est cédée à la société Ingefico SA au capital détenu majoritairement par M. Guy Rullier de Bettex. Il la cédera à son tour en 1997 au groupe Schweitze‐ 3 Mauduit Entreprise SA. Les destinées de l’usine de la Moulasse sont depuis cette date, et encore de nos jours, liées à celles du groupe Schweitzer‐Mauduit.
ET AUSSI
https://aimos.hypotheses.org/117
JOB. Dessins d’une lutte